• Comme la plupart des maladies mentales en vente dans les catalogues des psycho-psychiatres, le snobisme se caractérise essentiellement par la dégénérescence dramatique de la personnalité et perte progressive du libre-arbitre. Privé du moindre sens critique, le snob en est réduit à se ventouser l'ego et à se cloquer le sens artistique sur ceux d'une poignée de personnages quelconques, morts ou vifs, dont d'autres snobs leur font croire qu'ils sont à la mode.
    Autant le strabisme est divergent chez Sartre, autant le snobisme est convergent chez l'Homme.

    photo de " je veux un verre d'eau "

    votre commentaire
  • George Brassens nous l’a bien chanté de sa voix grave, avec sa guitare en bandouillère et ses grosses moustaches légendaires. « Le temps ne change rien à l’affai-aire : Quand on est con, on est con ». Certes ! On veut bien le croire, on l’a constaté mille fois. Mais, au fait, qu’est-ce qu’un con, au juste ? Les cons, vaste programme, et sujet d’actualité plus que jamais, qui mérite bien un article sur Oulala. Que dis-je, un livre, une encyclopédie, toute une bibliothèque. Les cons constellent notre environnement, et vous en croiserez plus d’un sur vos diverses trajectoires, je vous le prédis.
    Comme nous l’indique Pierre Desproges, cet expert ès-cons, « le mot "con" appartient à la langue française et à elle seule. Aucune langue étrangère ne peut se flatter de posséder un mot tout à fait équivalent au mot "con" ». Ce qui est à souligner, c’est que « con » est un terme générique assez mal défini et qui est difficile à expliquer mais que, quand on l’emploie à l’égard d’un individu qui mérite cet outrage, c’est le qualificatif qui lui va indiscutablement le mieux. Un peu comme la beauté, dont le chirurgien brésilien Ivo Pitanguy nous dit qu’elle est difficile à décrire mais que, quand on la rencontre, elle nous saute à la gueule. Les cons, c’est pareil ! Y’a pas à se gourer. C’est bien ce qu’exprime Michel Audiard quand il dit que « Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des exemples ». L’éventail est assez large. Ça va du préposé derrière son guichet, membre recruté sur concours de l’administration, et donc confirmé dans sa position dictatoriale d’emmerdeur désagréable et incompétent, au président américain George Bush, qui recueille tous les suffrages au chapitre de la connerie, à défaut d’avoir recueilli suffisamment de vrais suffrages d’électeurs pour mériter son mandat. Il y a des endroits où l’on a un maximum de chances de rencontrer des cons. Au stade, ils crient « allez les verts », grimés de toutes les couleurs de leur drapeau national et jouant de la trompette avec plein de fausses notes. Après ils cassent les vitrines en ville, devenant des cons dangereux, et ivres. Derrière un volant, écrasant rageusement la pédale de leur bolide, doublant sur une ligne jaune, en attendant qu’un jour ils se retrouvent cons invalides ou cons meurtriers. À Lourdes où d’autres, pas cons eux par contre, leur fourguent de l’eau bénite et des statuettes en plastique vendus à prix d’or. Les cons sont souvent en uniforme, surtout militaire, avec des médailles qui pendouillent, signe irréfutable de leur appartenance à la congrégation, sujet de cet article. Rien n’est plus dangereux qu’un con qui a une parcelle d’autorité. Il y a des cons qui sont juges, flics ou inspecteurs des impôts. Quand on a le malheur de tomber sur un de ceux-là, gare...Les cons nous énervent. Le pire c’est quand on les voit disserter sur un plateau de télé.

    Le mot con est souvent employé seul, mais il s’orne volontiers d’adjectifs qui lui donnent alors une saveur particulière : Un petit con, un gros con, un jeune con, un vieux con, un vrai con, un con dangereux, un grand con, un sale con, un pauvre con. On peut être con comme un balai, avoir l’air con, être pas con, être une tête de con, ou encore être con sur les bords. Michel Audiard (encore lui) écrivait que « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît », ajoutant que « J’parle pas aux cons, ça les instruit ». Et Frédéric Dard, un autre observateur admirable de la nature humaine écrivait « Je ne souhaite pas la mort des cons : j’aime trop mes semblables », déplorait qu’ « À notre époque les vieux cons sont de plus en plus jeunes », et affirmait que « Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic ». Les cons sont souvent fanatiques et en bande, mais on en trouve aussi de remarquables exemplaires individuels. Ils ratissent un peu partout, et n’ont pas toujours l’air agressif ou antipathique. Ils peuvent avoir une bonne tête et être pétris de louables intentions, comme le con du "dîner de cons". Et ce n’est pas parce qu’ils sont un brin sympathiques qu’ils en sont moins cons, hélas ! Les moins cons d’entre-nous se moquent souvent des plus cons. Car la connerie n’est pas une dichotomie. La connerie s’échelonne du zéro à l’infini, en passant par toutes les étapes intermédiaires. Ceci dit, quand quelqu’un est qualifié de "con" plus souvent qu’à son tour, c’est qu’il a franchi les limites du raisonnable et que son cas est suffisamment sérieux et chronique pour mériter le label.

    Le con est définitivement irrécupérable, et son décalage par rapport aux autres est irréversible. N’essayez même pas, c’est voué à l’échec. Je dis ça parce que j’ai essayé trop souvent et j’ai été à chaque fois déçu. Y’a rien à faire. Contrairement à ceux qui peuvent être tant bien que mal éduqués, comme les idiots, les imbéciles, les enfoirés, soignés comme les malades de la folie, ou encore convaincus, et dont l’avis ou l’opinion peuvent être rapprochés des nôtres (sous-entendu : nous, les pas cons, bien sûr), le con conservera immuablement sa position du début, sans changer le cap d’un iota. Car le con, messieurs-dames, est impératif, péremptoire, et sûr de lui. Le con sait, et affirme sans douter. Le doute ne fait pas partie de son vocabulaire, et comme le dit encore Audiard, il ose tout, même les trucs les plus cons. C’est normal, il est con. Il ordonne à tous d’être de son avis. Faute de quoi, il les traite de cons. Le con, évidemment, ne se rend pas compte qu’il est con. Autrement il cesserait immédiatement de l’être ou, au moins, essaierait. Le con est le produit collectif de son environnement social ou familial, car je doute qu’on naisse con, bien que certains aient d’indéniables dispositions naturelles. Les cons sont nombreux. Ils sont, partout, en surnombre. Si on essayait de les éliminer physiquement, ce serait le plus grand génocide de l’histoire humaine. Ils sont tellement nombreux qu’ils définissent, selon Bouvard, la démocratie : « La majorité c’est cinquante pour cent de cons, plus un ». Sartre prétendait que l’enfer c’est les autres. C’est surtout les cons.


    3 commentaires
  • bonsoir à tous,
    comme un grand guerrier Lutin dont je tairai le nom mais il se reconnaitra, je me lamente que le musique classique soit considérée comme une musique réservée à une "élite", moi même j'en écoute, c'est pour vous dire qu'elle descend bien bas la musique sur l'échiquier intellectuel français !
    Donc petite leçon de "culture", quand vous vous ennuyez demandé à votre orchestre symphonique de venir vous jouer les 4 saisons de Vivaldi, sa détend.
    Mais je vous gratte votre inconscient céphalique en employant le terme de symphonique en vous vous demandez surement:- "mais Jean-Paul ( personne fictive )tu n'es pas inculte !"
    C'est la que j'interviens et que je me dis que j'ai bien fait d'apprendre la composition d'un orchestre symphonique un dimanche pluvieux.( mais j'avoue avoir la paresse de donner un plan exact car long et fastidieux )
    Donc sachez que ce type d'orchestre permet la plupart des oeuvres classiques, un probleme persiste car au 17-18eme les auteurs comme vivaldi ou bach étaient plutot imprécis dans leurs compositions et par conséquent leurs partitions n'étaient pas prédéstinées donc prédisposées à ce type de formation, donc en gros c'est un peu le bordel au début. ( ce n'est que vers Beethoven fin 18eme que les partitions voyaient leur fin en l'orchestre symphonique )

    On y trouve violons, violoncelles, hautbois, percusions,trompettes, tubas, bassons, contre-basses, clarinettes, altos, flutes, cors, 2 chwing-gums et trois crottes de nez.
    Le nombre d'intervenant peut s'élever jusqu'à 1000 ! ( compo' de Mahler ) mais il est plus généralement d'une petite centaines de musiciens. (et ne vous amusez pas à compter les musiciens de la photo, ils sont 87, vous etes trop prévisibles)

    La meilleure musique classique n'est pas Mozart ( l'année mozart m'exaspere ), trainez à la fnac ( ou autres disquaires ) bande d'inculte sinon vous finirez comme les pouffes à écouter du mauvais R'n'B ou encore du rap de merde ( blaspheme ), restez en éveil !

    PS: j'ai remarqué il y a peu que le classique moderne aimait jouer les 4 saisons en philharmonique, donc vivaldi ne se limite pas au shymphonique.


    8 commentaires
  • Bonjour à tous,
    à mon grand étonnement vous etes nombreux à venir sur ce site médiocre, et quelques uns d'entres vous y laisse des commentaires ( j'ai d'ailleurs fait une censure severe sur tout les messages parsemés de "lol" et autres "mdr", ces mots sont pour moi synonymes de pouffes, donc supprimés les messages sont ).
    Je suis relativement content de vos commentaires, malheuresement je ne les comprends pas, sans doute parce que j'ignore vos identités respectives.
    Pouvez vous vous présenter de maniere succintes de façon à ce que je comprenne mieux vos commentaires, que Dieu vous garde frere de musulmanie.
    J'aimerais rajouter à ce message presque inutile que j'ai vu que mes photos se sont retrouvées sur des sites de pouffes de compet', il n'y a pas plus grande offense pour moi, je parle à toi la pouffe de base, oui à toi, si je vois sur ton blog mes photos de pouffes ( je fais référence à la photo "libido quand tu nous tiens" ) tu mourras car ça m'ennuie.

    4 commentaires
  • les canards mâles ont au derriere le plumage vif et chatoyant que les mousquetaires ont au chapeau pour affirmer leur virilité. Les canes ont le plumeau gris terne que les concierges ont dans l'escalier pour souligner leur féminité.
    Vous trouvez ces précedentes phrases trop machistes et bien pour nos amis les féministes, disont qu'une femme sans homme c'est comme un poisson sans bicyclette.

    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique