• BHL


     

    L’ennui avec Bernard-Henri Lévy ce n’est pas seulement l’ennui. Car il nous ennuie, le B.H.L, c’est sûr, avec ses propos creux. Non, l’ennui avec lui c’est qu’il est franchement à côté de ses pompes, l’aspirant philosophe. Avec sa tronche bon chic bon genre de faux humaniste, il est assez pourri dans sa tête, rien à voir avec l’image qu’il s’évertue à nous donner. J’en veux pour exemple les perles inqualifiables dont il agrémente ses interviews. Et s’il a été entarté, c’était mille fois mérité. En fait ce mec mérite plus de pieds au cul que n’importe quel faux-philosophe qui pollue nos écrans de télé et tente de nous donner des leçons d’humanisme.

    Les sujets sur lesquels B.H.L tente d’exercer son manque de talent sont graves : La misère humaine, la guerre. Il a fait son fonds de commerce de ces tragédies, et transporte sa petite personne avec un billet de première classe et champagne à tous les repas pour venir ensuite nous rapporter, avec des sanglots dans la voix, une mimique de chien battu et des airs entendus, les malheurs qu’il a constatés de visu. Toujours déguisé en philosophe romantique, la chemise entr’ouverte, les cheveux ondulés lui déferlant sur le côté et les doigts manucurés, très 16ième arrondissement ou Neuilly-Passy. Une icône, propre sur lui, qui fait toujours bien, avec sa belle petite gueule et ses idées toutes faites, dans les colonnes des journaux insignifiants à la mode, au même titre que la rubrique des chiens écrasés. Ça meuble, et c’est pas bien méchant, du B.H.L, en tout cas ça ne restera pas à la postérité, ça serait étonnant.

    Il réserve parfois à des chaînes télévisées ou des radios étrangères la primeur de ses « réflexions inspirées » sur certains sujets, comme la guerre. Ainsi son interview avec Radio Canada il y a quelques mois, à l’occasion de la parution de son livre « Réflexions sur la guerre, le mal et la fin de l’histoire ». Il a tellement fait fort à cette occasion qu’il est encore plus critiqué au Québec qu’en France, lui qui avait été qualifié de « inventeur de la pensée jetable » par le magazine « Actuel » dans leur numéro 91 de Mai 1987. Déjà plus jeune il avait attiré l’attention sur son cas. B.H.L : un philosophe-Kleenex quoi ! Avec des idées, qui ne devraient servir qu’une fois, heureusement, et tout justes bonnes à jeter au panier. Le problème c’est qu’il rabâche inlassablement les mêmes références, les mêmes thèmes, les mêmes « idées » creuses. C’est normal. Quand on n’a rien d’intéressant à dire, on se répète, forcément, et B.H.L ne s’en prive pas.

    Il commença l’interview avec les Canadiens par des descriptions d’actions horribles et abominables commises dans des « trous d’enfer de la planète ». Jusqu’ici rien à dire. Mais il distingua ensuite les « guerres qui ont un sens », des « guerres qui n’ont pas de sens », et ce, en se plaçant dans la tête des combattants, qui savent, ou non, pourquoi ils se battent. Consternation des Québécois qui parlent le français, mais qui n’ont pas pigé tout de suite ce que le fumeux philosophe voulait dire. Tant mieux s’il le sait, lui, ce qui est juste ou non, ou s’il a la prétention de porter un jugement sur la question. Merci au philosophe de salon de nous indiquer ses critères. Pour moi, il y avait la guerre, et la paix. Le fait qu’il prétende que certaines guerres ont un sens n’a, pour moi, pas de sens. Et de continuer : « Le pacifisme est une connerie ». Ah bon ! Pour lui le vrai problème pour le philosophe, c’est de comprendre pourquoi il y a la guerre, les détails c’est moins grave, une « péripétie » mineure. Ah bon ! Exit du studio de B.H.L. Depuis il n’a jamais été réinvité, on se demande pourquoi.

    Merci Bernard-Henri Lévy, on est éclairé. Ça nous confirme ce qu’on savait déjà : C’est un nul, un médiocre sans talent qui se prend au sérieux, et qui est surtout sans intérêt pour la société. Car à quoi bon se prétendre philosophe, de pair avec les Platon, Socrate et n’être capable que de pondre des niaiseries qui feraient recaler un élève au bac !

    En parlant d’école, encore heureux que ce que gars-là ne soit pas enseignant.





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